Il n’aura fallu que deux jours à l’entreprise Colas, le spécialiste de la route, pour redonner à la moitié haute du Chemin de Blumenthal un nouveau et beau tapis d’enrobés tout neuf. Finis les cahots et les bordures dangereuses, pour le plus grand plaisir des riverains !
Merci à la Ville d’avoir programmé cet investissement important pour l’état et la sécurité de nos voies de circulation dans les quartiers périphériques.
Ce travail a été effectué en un temps record (deux fois plus vite que le délai annoncé), avec beaucoup d’efficacité : les moyens matériels et humains étaient vraiment adaptés. La perturbation liée au chantier est restée minime et la circulation n’a jamais été vraiment bloquée. Bravo donc aux équipes de la Colas.
Espérons maintenant que la signalisation au sol sera rapidement réalisée et que la vitesse sera limitée à 30 km/h pour que ce tronçon de chemin ne devienne pas une voie rapide de contournement des axes principaux sécurisés. Il n’y a, en effet, sur le Chemin de Blumenthal, ni piste cyclable, ni trottoir et on doit pouvoir y circuler à pied ou en vélo sans risquer sa vie à tout moment. Ne devenons pas prisonnier de la voiture !
Les adhérents à l’Association ont répondu largement présents pour cette première AGO de l’ASJSM qui s’est tenue le 30 avril 2019 à la mairie annexe de Magagnosc. Une dizaine d’habitants des quartiers Saint-Jean et Saint-Mathieu, prévenus par le flyer d’information qui avait été distribué dans leurs boîtes aux lettres, se sont joints à nous pour cette réunion et trois d’entre eux ont immédiatement adhéré à l’association. Au total, une cinquantaine de personnes ont ainsi pu écouter les explications de notre président, Patrick Delasalle, puis celles de nos élus de Grasse.
Le Conseil d’Administration qui a été constitué a décidé d’agir en premier lieu auprès de la Ville de Grasse et de son Maire, Jérôme Viaud, pour un sujet principal, celui des nuisances sonores, mais aussi pour la question de la dégradation et de la dangerosité des routes qui traversent nos quartiers. Après deux réunions en mairie, nous avons aujourd’hui l’assurance que nos problèmes ont été entendus et sont pris en compte. Des premiers résultats ont été obtenus concernant notamment la Bastide Saint-Mathieu mais le problème du Mas d’Angèle n’est pas encore réglé.
Monsieur le Maire a ensuite rejoint notre assemblée, accompagné de Monsieur Pellegrino, l’Adjoint de notre quartier, de Monsieur Frédéric Perrin, son directeur de cabinet, et des responsables de l’urbanisme (Madame Alexandra Hériteau) et des ERP (Monsieur Pierre-Olivier Derra). Il a d’abord évoqué les problèmes et les actions en cours concernant les nuisances sonores, la voirie, la sécurité, … avant de prendre les questions des participants et d’y apporter avec l’aide de ses collaborateurs les éléments de réponse nécessaires. Les questions ont porté sur le déploiement de la fibre optique, sur le débordement des eaux de pluie busées sous Blumenthal, la reprise des activités du Mas d’Angèle, sur l’aménagement du carrefour entre les avenues Commandant Autran et Saint-Exupéry, sur la vitesse excessive des véhicules, sur le besoin de disposer d’un plan général de circulation sur la commune, sur les palmiers atteints par le charançon rouge.
Une assemblée au final riche en informations échangées de part et d’autre, qui ouvre des pistes d’action pour le futur que nous ne manquerons pas d’exploiter. Mais des sujets d’inquiétude qui demeurent et qui montrent, plus que jamais, que nous devons, nous habitants des quartiers Saint-Jean et Saint-Mathieu, nous regrouper et unir nos forces pour porter nos demandes et fair aboutir nos actions.
Depuis plusieurs années, d’abord au nom de la Communauté Voisins Vigilants, puis au nom de l’ASJSM, nous signalions aux autorités et services de la Ville la dangerosité d’une partie du Chemin de Blumenthal au niveau du n°21.
La route, en effet, se rétrécit fortement à cet endroit dans un virage alors que le côté opposé donne sur une oliveraie qui se trouve en contrebas de cinq mètres et que le bord de la route se délite progressivement. Il y avait donc là une situation dangereuse qui réclamait une intervention urgente !
Dans un premier temps, après plusieurs relances, les services de la Ville ont posé des bougies en plastique, réfléchissantes la nuit, qui signalaient le virage. Solution d’attente qui a été reprise le mois dernier avec la pose, sur toute la longueur du virage, d’une glissière de sécurité habillée de rondins de bois. La solution améliore la sécurité et a l’avantage d’être esthétique.
Pour autant la solution ne résorbe pas définitivement le point noir ! La résolution définitive du problème ne viendra qu’avec la mise en place d’enrochements pour élargir et conforter la route. Nous espérons que cette solution pourra être inscrite dans les prochains budgets de la ville de Grasse. Nous devons bien sûr rester collectivement vigilants.