Dans la matinée du 13 Août 2020 les habitants des quartiers Saint Jean et Saint Mathieu à Grasse ont été intrigués par le survol bruyant d’un hélicoptère .
Cet hélicoptère a mis en place un poteau de 20 mètres au niveau de la villa Botanica propriété de la société Firmenich au sommet de la colline du Peyloubet.
Nous nous sommes rendus dans la propriété pour demander au responsable du chantier le but de son intervention :
Il aura fallu de longs mois de mobilisation sans faille pour amener finalement la Police Municipale à verbaliser les organisateurs des activités festives du Mas d’Angèle et disposer ainsi des éléments tangibles qui nous ont permis d’écrire au Procureur de la République de Grasse le 2 août pour signaler les graves nuisances que nous subissions dans nos quartiers du fait de l’exploitation illégale du Mas d’Angèle.
La situation s’est trouvée alors débloquée : la commission de sécurité des ERP (Etablissements Recevant du Public) a pu mener une enquête au Mas d’Angèle la dernière semaine d’août et constater in situ tous les risques auxquels se trouvaient exposés les participants aux fêtes organisées par cet établissement. Le Maire de Grasse a donc pris un arrêté d’interdiction d’exploitation du Mas d’Angèle signé le 2 septembre.
Les images ci-dessous sont des photos de cet arrêté qui a été placardé à l’entrée de l’établissement.
Merci à tous les membres de l’ASJSM qui ont permis de venir à bout de ces nuisances.
Restons néanmoins très vigilants. D’autres propriétés de nos quartiers peuvent être tentées par l’organisation de mariages et de fêtes : c’est tellement lucratif !
Samedi 6 juillet au soir, très vite la soirée s’est montrée très animée au Mas d’Angèle. Le tapage provoqué par les cris joyeux et répétitifs des participants à un mariage a provoqué plusieurs appels de nos membres de l’ASJSM à la Police Municipale. L’accueil de celle-ci, dans un premier temps, n’a pas été très encourageant : pas de patrouille disponible pour venir constater, elles étaient mobilisées ailleurs par les festivités musicales en ville. Et pas de possibilité de déposer une plainte si ce n’est auprès de la Police Nationale.
L’appel à la Police Nationale n’a pas été plus concluant : pour déposer une plainte, nous avons été invité à venir le faire … le lendemain matin ! Comment dans ces conditions faire constater le tapage par une personne habilitée à le faire ?
La décision est alors prise de nous regrouper et de nous rendre à plusieurs (nous étions sept personnes) à la Police Municipale de Grasse. En chemin, nous rencontrons une patrouille de la PM et même une seconde. Après quelques échanges d’explications un peu houleux, le responsable des équipes de nuit accepte de nous suivre jusqu’à la maison de notre président. Une fois sur place, avec le Mas d’Angèle en vis à vis, les six agents de la PM présents n’ont pu que convenir qu’il y avait bien tapage et nous ont informés qu’ils allaient établir un procès-verbal.
Enfin un pas dans le sens de la résolution de notre problème principal ?
Avec le mois de mai le Mas d’Angèle a repris ses activités et accueille à nouveau chaque week-end des mariages ou fêtes d’anniversaire avec, chaque fois, un nombre important d’invités qui provoquent inévitablement des nuisances sonores importantes pour le voisinage.
Si les voisins directs du Mas d’Angèle sont les plus importunés, au point de ne plus pouvoir bénéficier de leur propre jardin, ni d’accueillir familles et amis comme ils devraient pouvoir le faire en toute tranquillité, ceux dont les propriétés sont situées en vis à vis du Mas d’Angèle sur la colline du Peyloubet le sont également. Les sons se répercutent en effet de colline à colline.
Les nuisances débutent en général dès le samedi après-midi. Si un effort a été fait sur la musique qui est moins forte et s’arrête plus tôt que l’an passé, le bruit des conversations et des animations se prolonge tard dans la nuit du samedi au dimanche, jusqu’à 4/5 heures du matin nous a-t-on signalé encore pour le dernier week-end.
Les appels à la Police Municipale des habitants importunés par ces tapages récurrents se révèlent, malgré toutes les promesses qui nous ont été faites, totalement inefficaces. Nous n’avons pas connaissance d’un seul procès-verbal qui aurait été établi à l’encontre des contrevenants, malgré une triple infraction à la règlementation en vigueur. Dans le meilleur des cas, un patrouille est diligentée sur place, mais il y a toujours une bonne raison pour ne pas verbaliser : le mas n’a pas été trouvé, les policiers n’ont rien entendu, ça ne sert à rien de verbaliser ceux qui font la fête, ce n’est pas la bonne heure pour dresser un PV, il vaut mieux revenir plus tard, …
Nous ne pouvons donc que nous interroger sur la différence d’efficacité entre l’action des autorités de police du Cannet qui ont dressé un PV chaque demi-heure au premier tapage constaté dans une propriété privée et celle de notre propre PM.
Il y a plus de trois semaines maintenant, nous avons adressé un courrier au maire de Grasse qui accompagnait notre envoi du procès-verbal de notre AGO du 30 avril dernier. Voir copieLettre au maire de Grasse. Cette lettre est restée jusqu’à présent sans réponse.
Plus que jamais, il nous faut rester mobilisés et signaler systématiquement les nuisances à la police. N’hésitons pas à appeler la police nationale si notre plainte n’aboutit pas auprès de la PM. Néanmoins nous devons, dès à présent, envisager d’autres formes d’action qui feront bien sûr l’objet d’une communication auprès des adhérents de l’association.
Les adhérents à l’Association ont répondu largement présents pour cette première AGO de l’ASJSM qui s’est tenue le 30 avril 2019 à la mairie annexe de Magagnosc. Une dizaine d’habitants des quartiers Saint-Jean et Saint-Mathieu, prévenus par le flyer d’information qui avait été distribué dans leurs boîtes aux lettres, se sont joints à nous pour cette réunion et trois d’entre eux ont immédiatement adhéré à l’association. Au total, une cinquantaine de personnes ont ainsi pu écouter les explications de notre président, Patrick Delasalle, puis celles de nos élus de Grasse.
Le Conseil d’Administration qui a été constitué a décidé d’agir en premier lieu auprès de la Ville de Grasse et de son Maire, Jérôme Viaud, pour un sujet principal, celui des nuisances sonores, mais aussi pour la question de la dégradation et de la dangerosité des routes qui traversent nos quartiers. Après deux réunions en mairie, nous avons aujourd’hui l’assurance que nos problèmes ont été entendus et sont pris en compte. Des premiers résultats ont été obtenus concernant notamment la Bastide Saint-Mathieu mais le problème du Mas d’Angèle n’est pas encore réglé.
Monsieur le Maire a ensuite rejoint notre assemblée, accompagné de Monsieur Pellegrino, l’Adjoint de notre quartier, de Monsieur Frédéric Perrin, son directeur de cabinet, et des responsables de l’urbanisme (Madame Alexandra Hériteau) et des ERP (Monsieur Pierre-Olivier Derra). Il a d’abord évoqué les problèmes et les actions en cours concernant les nuisances sonores, la voirie, la sécurité, … avant de prendre les questions des participants et d’y apporter avec l’aide de ses collaborateurs les éléments de réponse nécessaires. Les questions ont porté sur le déploiement de la fibre optique, sur le débordement des eaux de pluie busées sous Blumenthal, la reprise des activités du Mas d’Angèle, sur l’aménagement du carrefour entre les avenues Commandant Autran et Saint-Exupéry, sur la vitesse excessive des véhicules, sur le besoin de disposer d’un plan général de circulation sur la commune, sur les palmiers atteints par le charançon rouge.
Une assemblée au final riche en informations échangées de part et d’autre, qui ouvre des pistes d’action pour le futur que nous ne manquerons pas d’exploiter. Mais des sujets d’inquiétude qui demeurent et qui montrent, plus que jamais, que nous devons, nous habitants des quartiers Saint-Jean et Saint-Mathieu, nous regrouper et unir nos forces pour porter nos demandes et fair aboutir nos actions.
Des progrès, mais nous devons rester très vigilants !
Les contacts noués avec Monsieur le Maire, Jérôme Viaud, et les services de la Ville depuis la création de notre association en septembre dernier ont permis d’obtenir quelques avancées. Le maire s’est montré attentif aux problèmes des nuisances sonores que nous lui avons présentés comme étant le principal motif d’exaspération des habitants de nos quartiers. Des consignes ont été données aux principaux responsables de services de la ville pour trouver des solutions.
Au cours de la réunion qui s’est tenue en mairie sous la présidence du maire et en présence des responsables de son cabinet et des services juridique, de l’urbanisme, de l’hygiène et de la police municipale le 30 janvier dernier nous avons pu enregistrer des progrès certains concernant notre dossier.
Deux des trois sites à l’origine des nuisances de la saison estivale 2018 se sont engagés à cesser les activités évènementielles à l’origine des nuisances sonores, notamment la propriétaire de la Bastide Saint-Mathieu qui a pris cet engagement par écrit sur le conseil de son avocat.
Vous pouvez prendre connaissance du courrier que nous a adressé Monsieur le Maire à la suite de cette réunion en cliquant ici
Le problème reste néanmoins entier concernant les évènements organisés dans la propriété dite « Le Mas d’Angèle » pour laquelle les responsables de la ville ne sont pas encore parvenus à rencontrer physiquement la locataire organisatrice des évènements. La commission de sécurité, obligatoire pour les établissements recevant du public (ERP), n’a pas pu entrer dans la propriété ni mener son enquête.
Il semble également qu’il soit toujours possible de réserver le Mas d’Angèle pour y organiser un mariage ou un autre évènement festif. Plus que jamais ils nous faut être attentifs et réagir officiellement à la première alerte !